La suralimentation est souvent un symptôme de problèmes sous-jacents qui ont peu à voir avec le besoin réel de votre corps en nourriture. Il est essentiel de reconnaître ces déclencheurs et de les aborder avant qu'ils ne s'aggravent en problèmes plus importants. Des recherches indiquent que le stress est un précurseur courant de la suralimentation, avec l'hyperphagie induite par le stress identifiée comme un contributeur potentiel à l'obésité et aux troubles métaboliques associés[2].
Voici quelques déclencheurs courants qui mènent à la suralimentation.
1. Ne sautez pas de repas
Manger tous vos repas à l'heure est crucial. Sauter un repas conduit généralement à une suralimentation plus tard, car votre corps désire la nourriture de manière plus intense. Une étude a révélé que des habitudes alimentaires irrégulières peuvent augmenter les niveaux de stress, ce qui peut encore favoriser les comportements de suralimentation[1]. Ce n'est pas un cycle sain.
2. Éliminez les distractions
Concentrez-vous sur votre nourriture pendant que vous mangez. Si vous êtes distrait par la télévision, votre téléphone ou tout autre média, il est facile de surmanger sans vous en rendre compte jusqu'à ce que vous vous sentiez mal à l'aise. S'engager avec votre repas peut améliorer les signaux de satiété, rendant moins probable la suralimentation[5].
3. Mastiquez plus de bouchées
Il est conseillé de mastiquer chaque bouchée de nourriture au moins 30 fois. Cette pratique aide à synchroniser votre cerveau avec votre estomac, rendant la digestion plus fluide. Des recherches soutiennent que l'alimentation consciente, y compris une mastication approfondie, peut améliorer considérablement l'expérience de repas et prévenir la suralimentation[3]. De plus, vous apprécierez davantage votre nourriture !
4. Suivez vos habitudes
Votre environnement et vos émotions peuvent également déclencher la suralimentation. Certains aliments préférés peuvent également agir comme des déclencheurs. Il est utile de tenir un registre de ce que vous mangez et en quelle quantité. Des études montrent que l'auto-surveillance peut aider à reconnaître les schémas liés au stress et à l'alimentation émotionnelle[4].
5. Choisissez des aliments sains
Les aliments riches en calories et en graisses manquent souvent des nutriments nécessaires pour vous garder satisfait. Bien qu'ils puissent vous rassasier temporairement, vous aurez probablement de nouveau faim peu après. Optez pour des aliments sains riches en fibres, vitamines et minéraux. Les fruits et légumes sont d'excellents choix, car ils peuvent aider à réguler l'appétit et améliorer la santé globale.
6. Gérez le stress
Assurez-vous d'être émotionnellement équilibré avant les repas, surtout lors de repas non planifiés. Manger sous stress est une forme courante de suralimentation ; comprendre ses déclencheurs peut grandement aider à gérer vos habitudes alimentaires[2]. Tenir un registre de chaque bouchée peut vous aider à identifier les schémas alimentaires liés au stress.
Comprendre ces déclencheurs peut vous aider à faire des choix plus sains. Si vous avez du mal, envisagez de demander des conseils professionnels. Si vous avez des questions sur la gestion de vos habitudes alimentaires ou si vous avez besoin de conseils personnalisés, notre service de consultation médicale en ligne peut vous aider. Vous pouvez facilement parler à un médecin en ligne ou même discuter avec un médecin IA pour un soutien instantané chaque fois que vous en avez besoin.
Références :
- Silvia Papalini. Comportements de suralimentation induits par le stress expliqués d'un point de vue d'apprentissage de soulagement (transitoire).. PubMed. 2024.
- Armghan H Ans, Ibrar Anjum, Vaibhav Satija, Awaisha Inayat, Zain Asghar, Imran Akram, Bishesh Shrestha. Régulation neuro-hormonale de l'appétit et sa relation avec le stress : Une mini revue de la littérature.. PubMed. 2018.
- Lauren Stammers, Lisa Wong, Robyn Brown, Sarah Price, Elif Ekinci, Priya Sumithran. Identifier l'alimentation liée au stress dans la recherche comportementale : Une revue.. PubMed. 2020.
- Elina Järvelä-Reijonen, Leila Karhunen, Essi Sairanen, Sanni Rantala, Jaana Laitinen, Sampsa Puttonen, Katri Peuhkuri, Maarit Hallikainen, Kristiina Juvonen, Tero Myllymäki, Tiina Föhr, Jussi Pihlajamäki, Riitta Korpela, Miikka Ermes, Raimo Lappalainen, Marjukka Kolehmainen. Un stress perçu élevé est associé à un comportement alimentaire défavorable chez les Finlandais en surpoids et obèses d'âge actif.. PubMed. 2016.
- Julia Reichenberger, Peter Kuppens, Michael Liedlgruber, Frank H Wilhelm, Martin Tiefengrabner, Simon Ginzinger, Jens Blechert. Pas de hâte, plus de goût : Une étude EMA sur les effets du stress, des émotions négatives et positives sur le comportement alimentaire.. PubMed. 2018.